Vous souhaitez racheter une entreprise? Vous vous voyez la faire progresser, la dynamiser, l’orienter différemment pour la rendre plus performante, plus efficace, lui faire gagner des marchés, la développer et augmenter sa rentabilité ? Attention, reprendre une entreprise n’est pas simple !
Non seulement il convient d'avoir le goût d’entreprendre (et savoir prendre des risques), mais il est également nécessaire d’avoir un certain nombre de compétences dans la gestion d’une affaire ou dans le secteur d’activité retenu.
Avant de se lancer dans la recherche d’une entreprise à acheter, vous devez faire le point sur vos motivations, votre caractère, votre expérience et vos compétences afin d’être sûr que vous pouvez réussir. Il importe en effet que tous les efforts que vous allez mettre en jeu pour trouver la bonne entreprise soient couronnés de succès.
Comme vous pouvez vous en douter, la route est semée d’embûches qu’il convient de repérer et d’éviter. Nous avons donc dans cet article voulu vous partager les différents points à connaitre avant de vous lancer.
Lors d’une reprise d’entreprise, le repreneur – personne physique ou personne morale – rachète l’affaire au chef d’entreprise pour en prendre la direction. Il devient alors le dirigeant d’une entreprise en activité et acquiert un ensemble comprenant le personnel, les habitudes, la culture, l’organisation, les clients, les fournisseurs, les locaux (dans certains cas), le matériel, les équipements et la structure financière.
Soyons clair, tout le monde n’est pas fait pour reprendre une entreprise. Il convient donc dans un premier temps d’évaluer si ce projet vous convient réellement.
Pour rentrer dans le vif du sujet et savoir si vous êtes fait ou non pour reprendre une entreprise, nous vous avons concocté un (rapide) test de personnalité.
Si vos réponses sont positives, cela est bon signe. Vous semblez être en phase avec votre objectif.
Dans le cas contraire attention, pour reprendre une entreprise avec succès il vous faudra avoir une volonté à toute épreuve, ne pas hésiter à prendre des décisions dans l’urgence, avoir une capacité de travail importante et consacrer beaucoup de temps à l’entreprise, prendre des risques…
Avec le temps, nous pouvons distinguer 2 types de profils de repreneur :
Il est plus facile de s’intéresser à une structure déjà existante que de créer ex nihilo une société.
En effet, le marché existe, les clients et les fournisseurs sont présents. Il y a une antériorité qui peut sembler faire gagner du temps par rapport à la création d’une affaire où il faudra des mois (voire des années) pour réaliser le chiffre d’affaires et les résultats obtenus par une société en activité.
Ici, la volonté est donc de ne pas se laisser manger par toutes les démarches de recherche de locaux, d’embauche de personnel, de recherche de fournisseurs valables, d’établissement de liens avec des banques, de définition des stratégies de développement relatives à la clientèle souhaitée.
Bon à savoir : Au-delà du fait de vous faire gagner un temps précieux, la reprise d’entreprise semble également être un choix plus « sur ». En effet, les données montrent qu’après 5 ans de fonctionnement, il reste beaucoup plus de sociétés en activité après une reprise qu’après une création.
Attention toutefois, moins long ne signifie donc pas court pour autant. En effet, les étapes nécessaires la reprise d’une entreprise sont (très) nombreuses.
Trouver une entreprise n’est pas chose facile et celui ou celle qui a décidé de reprendre une affaire doit savoir qu’il faut s’armer de patience pour trouver celle qui convient. Ce processus long pour trouver l’entreprise de ses rêves prend du temps, selon les cas entre 6 et 18 mois.
Dans un souci d’efficacité, il est conseillé au futur repreneur de définir en amont une entreprise cible (secteur connu, compétence dans le domaine, enveloppe financière maximale pour l’acquisition) et de commencer à rechercher les dossiers correspondant à la cible.
Le processus d'acquisition d'une entreprise comprend ces différentes étapes :
Toutes ces étapes sont importantes. Ne les bâclez pas. Il se peut que le cédant face à vous essaie de faire en sorte d’accélérer les démarches mais pensez à bien vous laisser un temps de réflexion et ne cédez pas à l’empressement, vous risquez de le regretter.
En France, la plupart des entreprises sont de taille très modeste (3.2 millions d’entreprises n’ont pas de salarié, 1 million d'entreprises emploient de 1 à 10 salariés, 172 000 entreprises emploient entre 10 et 49 salariés et 18 600 emploient entre 50 et 99 salariés).
La grande majorité des entreprises françaises représente des fonds de commerce (boulangeries, hôtels, restaurants). Il existe donc un profond déséquilibre entre l’offre et la demande.
La faiblesse des offres de cession pour les entreprises de plus de 5 personnes incite certains repreneurs à s’intéresser à plusieurs entreprises de petite taille.
En effet, les repreneurs recherchent souvent une entreprise d’environ 15-20 personnes parce qu’ils ont les moyens financiers et les compétences pour gérer ce genre d’entreprise. Toutefois, comme ce type d’entreprises est très difficile à trouver sur le marché, il est proposé aux repreneurs de rechercher plusieurs entreprises appartenant au même secteur et de les regrouper selon diverses formules :
– soit la reprise successive d’une première société puis d’une seconde un an après
– soit la recherche de deux sociétés à reprendre en même temps.
Avant de reprendre une entreprise il convient de faire particulièrement attention à ne pas :
Cas N°1 : Après avoir visité l’entreprise et rencontré le dirigeant, vous vous apercevez que l’affaire tourne grâce à la personnalité ou la notoriété du chef d’entreprise : sans lui, la société risque de perdre une partie de ses fournisseurs et/ou de ses clients.
Attitude conseillée : Ici, nous vous conseillons de ne pas reprendre l'activité car les risques sont, selon nous, trop élevés.
Cas N°2 : Le vendeur potentiel refuse de faire visiter sa société au repreneur craignant que son personnel ne se doute de quelque chose.
Attitude conseillée : Rompez les négociations. En effet, il est impossible d’acheter les yeux fermés donc pas de visite pas de rachat.
Cas N°3 : Le futur cédant cherche à conclure rapidement la négociation en précisant que plusieurs repreneurs sont intéressés par son affaire.
Attitude conseillée : prendre au sérieux cette attitude si l’entreprise vous intéresse en demandant de l'aide à des professionnels. Attention toutefois à ne pas bâcler vos examinations.
Cas N°4 : Lors de conversations avec le cédant ou lors d’un audit financier, le repreneur remarque que les comptes de l’entreprise sont peu clairs (existence de stocks surévalués ou de matériels partiellement amortis qui en fait sont obsolètes, absence de provisions pour des procès en cours et des indemnités pour des salariés partant prochainement à la retraite...)
Attitude conseillée : Fortement se méfier. A minima demander une (forte) baisse du prix proposé.
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